Résumé
Rentrée 2021 : vers des possibles et au-delà !
7 septembre 2021
Nos invitées :
Floriane PELLETIER
Ex-CMO de SWITCH COLLECTIVE
Fondatrice de C’EST DU JOLI
Céline CHUNG
Fondatrice de BAO FAMILY
Élise PICHON
Fondatrice de Freeandise
Regarder le replay
Edito
Depuis plus de vingt mois maintenant nous vivons une période exceptionnelle, historique et unique. Qui nous marquera toutes. Qui nous a chamboulées et nous a quand même un peu fragilisées. Une période éprouvante où nous avons appris beaucoup sur nous, où nous avons fait face à des perspectives d’avenir floues, des questions par-dessus la tête et une envie profonde de revenir à l’essentiel.
Mais ça ne s’arrête pas là. Cette crise a eu un impact sur nos relations sociales, sur notre rapport à nous-même et sur notre rapport au monde. Ce passage a aussi révélé notre personnalité profonde, nous a poussé à nous questionner et surtout à nous écouter. Au-delà de nous avoir marqué, cette période nous a changée, chamboulée et faite évoluer. Finalement, tous ces événements nous ont aussi renforcés et permis de prendre des risques que nous n’aurions sans doute jamais oser prendre avant.
Aussi, pour s’attaquer à cette « rentrée d’après » il nous a semblé important de faire pause afin de faire le bilan simplement et de se projeter gentiment et avec douceur envers soi vers notre nouvelle trajectoire à venir.
« On a décidé de rentrer en guerre contre la situation, il ne fallait pas se laisser abattre. »
Le 16 mars 2020, rappelez-vous, c’est le fameux discours d’Emmanuel Macron : « Nous sommes en guerre ». C’est aussi l’annonce du confinement. Le pays entre alors en effervescence et les pensées se bousculent. Pour nos trois super nanas aussi, cette annonce a eu l’effet d’une bombe. « Comment gérer les enfants ? » « On ne peut pas rester à Paris, mais où allons-nous ? » « Comment protéger mon entreprise et mes salariés ? »
Finalement comme nous, elles ont dû faire face à ces questions simples qui en période de pandémie on prit un air bien moins léger. Si il y a bien un sujet qui les a réunis en revanche, c’est le travail. Les pensées entremêlées entre le stress, l’envie, la détermination, le doute et la fatigue, elles ont remonté leurs manches et se sont données les moyens de maintenir leur vie professionnelle à flot. « Je n’ai plus du tout écouté mes émotions, je n’ai même pas compris ce qu’il se passait en moi. J’étais focus : il fallait sauver les restaurants et préserver les salaires. J’étais en mode survie.» nous confiait Céline.
Cela leur a aussi permis de prendre conscience de l’importance de leur rôle, Floriane nous à d’ailleurs expliqué que lorsqu’elle allait masser ses client.e.s elle était souvent leur seul contact extérieur, elle s’est donc rendu compte de « l’importance du toucher » et donc de la bouffée d’air qu’elle leur apportait à ce moment là. Point qu’Elise a aussi souligné : « On s’est rendu compte qu’on aimait se réunir, on étaient des animaux sociaux ce qui fait qu’effectivement on à besoin de se toucher et de se voir ».
Au-delà des aspects personnels, ce qui nous a marqué lors de cette causerie, ce sont les notions de partage, d’écoute et de générosité dont elles ont fait preuve. Plusieurs exemples concrets sont revenus au devant de la scène, comme par exemple le collectif Free&Dispo créé par Elise et sa bande durant le confinement dont le but était de réunir des freelances bénévoles afin d’aider les acteurs en première et seconde lignes face à la pandémie. Projet qu’elle résume humblement : « On était en guerre alors on a monté une armée ». Cette période de flou a donc vivifié les esprits de nos invitées, qui ont s rebondir face à la crise. Preuve que les mauvais moments peuvent faire ressortir du positif chez chacune d’entre nous.
Ce qui émerge de cette discussion c’est la faculté qu’ont eu ces femmes à se retrouver elles-mêmes. Le confinement à été long et ce temps libre à été bénéfique, il leur a permis de faire une introspection de leur situation professionnelle et mentale afin de prendre conscience de qui elles étaient vraiment, pour ensuite se reconnecter avec elles même. Autre point soulevé, la communion des situations : pour une fois personne ne savait ce qu’il allait devenir, ni ce qui allait arriver. Cette période de doute collectif a eu un effet positif puisqu’elle a permis de s’autoriser individuellement le droit de douter et de prendre son temps. Il a fallu garder son optimisme face à une situation grise, triste et maussade. L’impression commune c’est d’être ressorti d’une période compliquée, avec le besoin de se retrouver et de partager.
« C’est ok aussi si t’es pas miss-parfaite pour une fois »
Cette période morose terminée, nous voilà enfin arrivées à la rentrée 2021 : la rentrée de tous les possibles. Une rentrée placée sous le signe de l’acceptation, car en écoutant nos invitées, on comprend qu’elles sont moins exigeantes et plus à l’écoute de leurs besoins, de leurs envies.
On arrive aussi pour certaines à la période de constat des projets qui ont été lancés pendant le confinement, l’aboutissement de ce quelque chose qu’on a osé faire et qui redonne du courage, qui nous transforme, qui nous pousse à continuer à prendre des risques.
Il faut aussi reprendre sa vie professionnelle avec toutes ces facettes de nous-même découvertes pendant le confinement. Assumer sa créativité et en faire quelque chose qui nous ressemble, reconnaître que l’on a appris des nouvelles choses qui vont changer notre façon de voir le monde. Finalement cette rétrospection, ce chemin parcouru a durement impacté notre façon d’être. Cette période a ouvert un champ des possibles chez celles d’entre nous qui n’osaient pas, ou qui se laissaient parfois submerger par leurs doutes, qui n’arrivaient pas à se dire que finalement rien n’est impossible.
Nos invitées vous livrent quelques conseils supplémentaires dans notre vidéo : A toutes fins utiles !