Nouvelles spiritualités: exploration au pays de soi

Souvenez-vous, nous sommes en mars 2020. Il s’est passé un truc assez incroyable, pour la grande majorité d’entre nous : nous avons toutes eu rdv avec nous-même. Vraiment. Et nous n’avons pas eu le choix. Nous avons quitté le mode pilotage automatique pour affronter l’inconnu, l’ennui, le silence, l’absence. Nous avons dû faire face à nos doutes, nos craintes, nos fragilités, nos angoisses parfois. 

À postériori, il y a eu quelques études et beaucoup d’articles qui ont parlé d’un regain d’intérêt pour la spiritualité principalement dans cette période. En laissant donc la place à un questionnement intérieur. Parce que quand on vit un moment comme celui-ci, nous avons besoin de croire, de se rattacher à quelque chose. 

Lors de cette causerie, il nous semblait essentiel qu’on se parle de nous. À la première personne : JE. Pour marquer le point de départ de votre plus grand voyage, un voyage personnel à la découverte de soi et aussi du monde qui nous entoure.

Pour Morgane, elle se traduit comme un long chemin initiatique, d’apprentissage qui peut prendre toutes les formes possibles et inimaginables pour donner du sens et dont le but est de comprendre qui on est, pourquoi on est là, qui on a envie d’être, ce qui nous fait vibrer, avec quoi on se sent alignée, quelles sont nos valeurs et aussi de réussir à mettre en place des choses pour soi, pour réussir à s’épanouir dans la vie et mieux lire les opportunités qui s’offrent à nous chaque jour afin de se réaliser et de se créer la vie dont on vraiment a envie.

Mot compte triple avec Amelle. Elle résume la spiritualité par une lettre : le “e” pour les émotions et l’énergie, qui marque le mouvement, en nous et à l’extérieur de nous. 

Quant à Nathalie, sa définition tient en une formule simple : “quand je me sens vivante”, c’est l’endroit où on se met.

Selon Morgane, on peut lier les deux quand il s’agit d’avoir la foi en quelque chose de plus grand que nous avec le besoin de se relier à l’autre, à l’humain au travers de pratiques qui nous font comprendre qu’on n’est pas un juste un pion – sans pour autant avoir à se fixer des règles ou des rituels normatifs.

Dans l’inconscient collectif, les deux sont reliés pour Amelle. Avec la nuance que la religion est une expérience collective, là où la spiritualité est un chemin d’exploration personnel. 

Nathalie voit une double lecture et s’en remet à la racine : “Il y a un amalgame entre spiritualité et religion (…), la spiritualité est l’esprit de la religion”

L’axe principal de toutes ces pratiques spirituelles est de créer la vie dont on a envie, dont on a besoin, de se calquer sur ce qu’on est en train de vivre maintenant, d’y donner du sens et d’y mettre toute son implication, nous livre Morgane.

Nathalie fait le parallèle entre macrocosme et microcosme : la spiritualité se situe dans toute cellule vivante. Elle nous rappelle également l’interdépendance entre le cosmos et tout le vivant, y compris notre quotidien (ex : la lune qui évolue avec notre rythme féminin mais aussi plus largement, l’influence sur les marées, la permaculture, la biodynamie…)

“Toute la spiritualité est située dans la nature” conclut Amelle. La nature et elle ne faisant qu’un, de part le vivant, l’aspect cyclique ou encore la saisonnalité. 

Un des sujets préférés de Nathalie ! Elle cite Abdennour Bidar sur son parallèle de la méditation et de la performance. Quelle cohérence entre l’acte et la finalité ?
Réponse : “Tout peut-être récupéré, absolument tout.” Il est donc essentiel de cultiver le discernement, de se demander pourquoi et pour quoi on médite, on fait des rituels… ? 

Amelle nous livre qu’elle est arrivée à la spiritualité via le développement personnel et fait la métaphore de la marche qui permet d’atteindre un nouveau palier.
Et pour répondre à notre question : “c’est des skills, des enseignements, de la recherche et oui ça a un prix et il ne faut pas avoir peur de ça”.

En 3 points pour Nathalie, le chemin vers la spiritualité et la rencontre avec soi se traduit par l’importance de ralentir, se taire et le retour au corps.

“Le premier élément qui a entraîné la première prise de conscience qui a entraîné mon passage à l’action est l’écoute de mon corps”, renchérit Morgane, en relatant les signes physiques ressentis et les signaux d’alerte envoyés par son propre corps. 

Du corps au cœur. La première chose à opérer est de se connecter à son cœur (siège de notre âme), d’écouter la voix du cœur, nous dit Amelle.

L’axe principal de toutes ces pratiques spirituelles est de créer la vie dont on a envie, dont on a besoin, de se calquer sur ce qu’on est en train de vivre maintenant, d’y donner du sens et d’y mettre toute son implication, nous livre Morgane.

Nathalie fait le parallèle entre macrocosme et microcosme : la spiritualité se situe dans toute cellule vivante. Elle nous rappelle également l’interdépendance entre le cosmos et tout le vivant, y compris notre quotidien (ex : la lune qui évolue avec notre rythme féminin mais aussi plus largement, l’influence sur les marées, la permaculture, la biodynamie…)

“Toute la spiritualité est située dans la nature” conclut Amelle. La nature et elle ne faisant qu’un, de part le vivant, l’aspect cyclique ou encore la saisonnalité. 

Podcast

• Métamorphose – Le podcast qui éveille la conscience d’Anne Ghesquière
• Spiritualista – Le podcast qui permet de toucher du doigt l’éveil de conscience par Amelle Zaid
• Transfert – Le podcast qui met en avant une multitude de vies
• Gang of witches – Le podcast qui initie au rituel

Livres

• Révolution spirituelle – Abdennour Bidar (et son épisode sur le podcast Sismique)
• Libérez votre créativité – Julia Cameron

Vidéos

• Interviews d’Arwen de la Reault

La respiration

Apprendre à respirer pour apprendre à vivre. Respirer depuis le ventre. Et aller voir ce qu’il se passe entre l’inspiration et l’expiration.

L’écriture

Écrire de manière très franche, des lettres à ses émotions, à son entourage, à des événements de sa vie en se livrant pleinement sur le papier et en laissant remonter ce qui peut être enfoui. 

La lithothérapie

L’utilisation des cristaux permet de prendre conscience et de mettre le doigt sur les problématiques qu’on a besoin d’aborder et de débloquer.  

Profiter du calendrier lunaire (sans en faire un protocole réglementaire)

Se créer un temps dédié, faire quelque chose pour soi à une date donnée chaque mois (méditer, purifier son appartement, poser ses intentions…).

Revenir à la corporalité 

Les pratiques physiques (yoga, natation…) : elles permettent de créer le lien entre le corps et l’esprit et d’aider à faire la paix avec son corps.